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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Boy Erased est adapté des mémoires de Garrard Conley, Boy Erased : A Memoir of Identity, Faith, and Family, publiées en 2016. Conley a été approché par Joel Edgerton qui souhaitait porter son récit à l'écran afin de sensibiliser le public à la toxicité des thérapies de conversion. C'est par le biais de la productrice Kerry Kohansky-Roberts que le réalisateur a découvert le livre. Il lui semblait primordial de ne diaboliser personne et de rendre compte des convictions de chacun des protagonistes impliqués. N'étant pas certain d'être la meilleure personne pour adapter le témoignage de Conley, Edgerton a d'abord rédigé un premier jet du scénario et l'a soumis au principal intéressé lors de leur première rencontre dans un café à Brooklyn.
Joel Edgerton espère que ce film relancera le débat autour des thérapies de conversion, encore pratiquées dans des centaines de pays : "On ne s’adresse pas seulement aux personnes qui ont suivi une thérapie de conversion mais également à leurs proches, leur famille. J’espère que notre message sera entendu par des parents en proie à ce genre de questionnement et de tourment face à leurs enfants. L’orientation sexuelle ne peut pas être changée ou « guérie », mais heureusement, on peut apprendre à accepter".
En vue du film, Russell Crowe s'est rendu à l'église que fréquentait Garrard Conley, à Mountain Home, en Arkansas, afin d'écouter le sermon qui y était fait et prendre des notes. L'acteur a tenté de rester le plus possible dans son rôle, même en dehors des prises.
Pour le personnage de Victor Sykes qu'il interprète, Joel Edgerton a déjeuné avec John Smid, directeur de Love in Action (LIA), le programme qu’a suivi Conley. Lui-même ex-membre de l'organisation quand il était étudiant, Smid a gravi les échelons jusqu’à devenir le représentant principal des thérapies de conversion. Le réalisateur se souvient : "Quand j’ai pris conscience qu’une majorité du personnel de LIA se considérait comme d’ "anciens gays", ça m’a interpellé. J’ai compris qu’il s’agissait d’un cycle de maltraitances".
Aux USA, 36 États ne disposent toujours pas de loi interdisant les thérapies de conversion. D’après Human Rights Campaign (HRC), les jeunes gens LGBTQ sont 8 fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide, 6 fois plus susceptibles de souffrir de grave dépression, et 3 fois plus susceptibles de prendre des drogues et de courir le risque d’être séropositifs ou de contracter une MST. Pour l’Association Américaine de Psychiatrie (AAP), la dépression, l’angoisse et les comportements autodestructeurs peuvent grandement se développer suite aux thérapies dites "réparatrices". |
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