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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
François-Xavier Demaison explique avoir abordé son personnage avec beaucoup d'humilité. "J'ai essayé de le faire vivre dans ma matière, confie le cinéaste. Je suis ce que je suis. Je ne suis pas le sosie de Michel Colucci. Mais j'ai essayé de faire un travail d'acteur suffisant pour qu'à un moment donné il apparaisse en moi. C'est-à-dire qu'il utilise ma matière pour "revenir" en quelque sorte. C'était ça ma démarche. Très peu de maquillage, pas d'utilisation de prothèses en latex... C'est ma voix (elle n'est pas transformée), c'est moi qui chante les chansons, c'est moi qui joue les sketches... Et le plus beau compliment que j'ai eu, c'est un des musiciens de Coluche qui me l'a fait. Il m'a dit : "C'est Coluche dans la peau d'un autre." Ça résume toute ma démarche."
Lors de la sortie en salles, Paul Lederman, l'ancien producteur et imprésario de Coluche, a engagé une procédure judiciaire à l'encontre de la société Cipango, productrice du film. Raison invoquée à cette assignation en référé : l'utilisation en sous-titre du film de la formule "l'histoire d'un mec", formule qu'il dit lui appartenir en tant qu'éditeur du sketch Histoire d'un mec sur le pont de l'Alma. L'imprésario, également connu pour ses différends avec Les Inconnus, a non seulement réclamé que cette mention soit retirée du titre mais aussi que Cipango lui verse la somme de 150 000 euros à titre de dommages et intérêts pour contrefaçon. Dans le long métrage d'Antoine de Caunes, c'est Olivier Gourmet qui tient le rôle du fameux manager, mais son nom avait volontairement été changé, car Paul Lederman n'avait pas donné son accord pour que son patronyme soit utilisé dans le film.
Le mardi 14 octobre 2008, on apprendra que le Palais de Justice de Paris a débouté Paul Lederman, rendant ainsi possible la sortie du film.
Antoine de Caunes se souvient d'avoir vu Coluche sur scène au Gymnase, d'être allé à deux reprises à des fêtes chez lui rue Gazan et de l'avoir invité un peu plus tard aux Enfants du Rock. "On s'était retrouvé au studio Ramsès, avec les musiciens du groupe Odeurs et Ramon Pipin, qui a signé la musique du film, confie-t-il. Coluche avait chanté deux rocks et l'on avait enchaîné sur une interview autour d'un énorme pétard qu'il fumait en me vantant les mérites des herbes de Provence ! Donc je peux dire que j'ai approché Coluche, et dans de bonnes conditions, mais ce n'est pas quelqu'un que j'ai intimement connu. Autant j'étais très pote avec Desproges, autant je ne l'ai connu, lui, que d'une manière que je qualifierais de joyeusement mondaine."
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