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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Durant vingt ans, Franck Mancuso a été confronté à de nombreuses affaires comme celle qui lui a servi de base pour écrire Contre-enquête. "En ce qui me concerne, les homicides d'enfants sont les plus horribles, explique le réalisateur. Je me suis souvent mis à la place de ces familles. Je me suis demandé ce que je ressentirais dans leur situation, comment je réagirais. L'histoire de Malinowski est une projection de ce que j'ai imaginé, de ce que j'ai redouté et de tout ce que j'ai vécu. C'est une fiction au confluent de bien des réalités humaines, et j'ai eu vingt ans pour en mesurer la réalité et l'intensité. Cette histoire est née à la croisée d'une expérience de flic, d'une affection de père et d'une envie de raconter les histoires."
Pour le réalisateur, l'écriture a été la partie la plus impliquante d'un point de vue émotionnel. Celui-ci s'est projeté dans le personnage de Malinowski. "Seul devant mon ordinateur, je me suis remémoré toutes les expériences vécues, les visages, les faits qui venaient de tellement d'affaires, et tous les sentiments dont je n'avais parfois même pas pris conscience sur l'instant, confie le cinéaste. Quand on a été flic pendant vingt ans, que l'on écrit, que l'on va réaliser, et qu'on est soi-même père d'un enfant de six ans, on s'implique évidemment énormément."
La compagne du Capitaine Malinowski est campée par Agnès Blanchot, qui n'est autre que la compagne de Franck Mancuso à la ville. "Elle a été un soutien aussi bien devant que derrière la caméra", confie le réalisateur.
Franck Mancuso a été flic pendant vingt ans à la Police Judiciaire - Brigade des Stupéfiants, Division Nationale Anti-Terroriste et Office Central de Répression du Banditisme. Après deux décennies de bons et loyaux services, il a quitté la police avec quelques histoires en magasin. Il est ensuite venu au cinéma par hasard.
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La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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