SYNOPSIS
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Les interviews sont coupées avec des dramatisations mettant en vedette les acteurs Skyler Gisondo, Kara Hayward et Vincent Kartheiser, qui racontent l'histoire de la dépendance d'un adolescent aux médias sociaux.
Le film présente des entretiens avec l'ancien éthicien du design de Google et co-fondateur du Center for Humane Technology Tristan Harris, son collègue co-fondateur du Center for Humane Technology Aza Raskin, le co-fondateur d' Asana et le co-créateur du bouton like de Facebook Justin Rosenstein, Université Harvard le professeur Shoshana Zuboff, l'ancien président de Pinterest Tim Kendall, le directeur de la recherche sur les politiques d' AI Now Rashida Richardson, le directeur de la recherche Yonder Renee DiResta, le directeur du programme de bourses de recherche en toxicomanie de l'Université Stanford Anna Lembke et le pionnier de la réalité virtuelle Jaron Lanier . |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
Le site dénonce, en passant par des anciens salariés de ces entreprises, souvent bien placés, souvent influent dans la direction de ces mastodontes du net. Il tente d’expliquer ce que beaucoup savent ou soupçonnent, que ces sites utilisent des algorithmes et l’intelligence artificielle pour pousser des utilisateurs au bout d’idées qui n’étaient que des prémisses. Ainsi, on bombarde de fake news ou de vidéos conspirationnistes le profil de quelqu’un qui doute et voilà comment on façonne un extrémiste.
|
Mark Zukerbergh le dit lui-même : « Il y a beaucoup de forces en présence » en évoquant la campagne présidentielle des USA quand une journaliste lui demande si Facebook a joué un rôle dans l’élection. Aujourd’hui il est clairement évident que ces sites peuvent manipuler leurs utilisateurs, les électeurs, et leur faire croire n’importe quoi, que la terre est ronde, que Donald Trump est le meilleur président qu’il vous faut, qu’il serait bon de déstabiliser telle ou telle démocratie.
|
Le film met en avant le manque de libre arbitre des utilisateurs de ces sites et le fait que les dirigeants de ces sites connaissent parfaitement les ravages qu’ils provoquent. Le film est ainsi très pessimiste. Il utilise quelques acteurs pour mettre en situation, une famille qui ne peut se passer de son téléphone pendant le dîner, ou un autre, comme Vincent Kartheiser (vu notamment dans Mad Men) qui représente l’intelligence artificielle derrière les sites, celle qui nous manipule. |
Au final, le film nous laisse sur une mauvaise image des réseaux sociaux, un problème, mais pas vraiment de solutions. « Il nous faudra un miracle pour sortir de cette voie dystopique », « je pense que la plupart des gens ne voit pas le problème qui se pose aujourd’hui », « le fait est que ces machines resteront telles qu’elles tant qu’il n’y aura pas un autorité pour la changer »… voilà sur quels messages ont reste, ce qui n’est pas vraiment encourageant. Le documentaire va surtout avoir un retentissement différent selon l’utilisation que l’on fait de ses outils, de ses sites, de ses réseaux. Il va également avoir un impact différent selon le pays et on sent clairement qu’aux USA, c’est compliqué. |
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly