la fiche :
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S’il est fils de facteur, il a tout de même été baigné tout petit dans le milieu du cinéma car son père, en plus de distribuer le courrier, travaillait dans un cinéma. Quoi de mieux pour s’imprégner dès le plus jeune âge de cet art. Et si, une fois en France, il rêve de devenir professeur de français, il semble avoir gardé en tête cette initiation à l’art. Ainsi progressivement, il va se rapprocher de ce milieu. Tout d’abord il quitte Cannes, première étape en France depuis son arrive d’Algérie en 1962, pour gagner la capitale et tenter sa chance dans la publicité. Pour gagner sa vie il travaillera même à l’Olympia. Il décide de suivre des cours d’art dramatique et entre au Cours Simon. Il a trouvé sa voie.
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la carrière :
Et c’est naturellement sur les planches qu’il entame sa carrière de comédien. Il joue, et il écrit également à partir de 1977. Tout au long de sa carrière il reviendra régulièrement au théâtre, et écrira 7 pièces, notamment avec sa compagne, Agnès Jaoui avec qui il formera un couple devant la caméra, derrière la plume, et à la ville jusqu’en 2012.
C’est à la fin des années 70 qu’on lui offre son premier rôle au cinéma, dans « Le Toubib » de Pierre Granier-Deferre. Sa carrière est lancée et il ne cessera jamais de tourner. Durant les années 80, il commence à se faire un nom. On le retrouve dans « Le Grand Pardon » d’Alexandre Arcady où il se fait remarquer. Il enchaine avec de grands réalisateurs comme Claude Lelouch ou Claude Pinoteau. Le milieu de la décennie est déterminant pour lui. En 1985 il tourne pour Jacques Deray dans « On ne Meurt que Deux Fois », et surtout dans « Subway » de Luc Besson, grand succès populaire et critique car son rôle d’inspecteur lui offre sa première nomination aux César. Son nom commence à prendre un peu plus de place sur les affiches. Il tourne pour Mocky, Tchernia, Krawczyk, Poiré.
Au début des années 90 il reçoit 2 Molière pour sa pièce « Cuisine et Dépendances ». Ce n’est que le début des récompenses qui vont auréolée une belle carrière. Durant cette décennie il remporte 4 César, dont 3 pour le Meilleur Scénario, signe que Jean-Pierre Bacri multipliait les talents, pour le jeu, et pour l’écriture. Il obtient également la reconnaissance populaire grâce à des films devenus cultes comme « Le Bal des Casse Pieds » en 1992 d’Yves Robert ou encore en 1997, « Didier » d’Alain Chabat et « On Connait la Chanson » d’Alain Resnais.
L’année 2000 est pour lui l’année de la consécration, à 49 ans, celui que l’on présente comme un éternel râleur triomphe avec « Le Goût des Autres » écrit par lui-même en collaboration avec Agnès Jaoui, et réalisé par cette dernière. Le film obtient 12 récompenses dont les César du Meilleur Scénario et du Meilleur Film. Sans retrouver le succès populaire de ce film, il continue de tourner régulièrement, pour Nicole Garcia, Noémie Lvovsky ou Agnès Jaoui. Sa qualité d’acteur sera régulièrement reconnue, notamment grâce à des nominations aux César (1986, 1998, 2000, 2004, 2013, 2016, 2018). A la fin de sa carrière il porte le premier rôle du film d’Olivier Nakache et Eric Toledano « Le Sens de la Fête ». Ce sera son dernier grand rôle.
le TOP 10 des FILMS de jean-pierre bacri :
1. SUBWAY 1985 de Luc Besson : INSPECTEUR BATMAN
2. MORT UN DIMANCHE DE PLUIE 1986 de Joël Santoni : DAVID BRIAND
3. UN AIR DE FAMILLE 1996 de Cdric Klapisch : HENRI MENARD
4. DIDIER 1997 de Alain Chabat : JEAN-PIERRE COSTA
5. ON CONNAIT LA CHANSON 1997 de Alain Resnais : NICOLAS
6. PLACE VENDOME 1998 de Nicole Garcia : JEAN-PIERRE
7. LE GOÛT DES AUTRES 2000 de Angès Jaoui : JEAN-JACQUES CASTELLA
8. LES SENTIMENTS 2003 de Noémie Lvovsky : JACQUES ROUX
9. COMME UNE IMAGE 2004 de Agnès Jaoui : ETIENNE CASSARD
10. LE SENS DE LA FÊTE 2017 de Olivier Nakache & Eric Tolédano : MAX
le décès :
Il décède d’un cancer à 69 ans, le 18 janvier 2021.
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