|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
En relatant l'histoire d'un commandant de l'armée américaine qui ne combat plus sur le terrain mais par drones interposés, à des milliers de kilomètres des obus, sur une base à Las Vegas, le réalisateur Andrew Niccol ne s'est pas fait que des amis au sein de l'armée. Une vague de protestations s'est soulevée, mais le metteur en scène est resté calme et serein : "Si tous ceux qui ont vu le film l’avaient adoré, je me serais dit que j’avais échoué : je cherche à susciter des réactions et des commentaires, et à bousculer le spectateur – pas à le caresser dans le sens du poil ! Je relate une réalité qui dérange, et c’est bien pour cela que l’armée ne m’a pas du tout soutenu dans ce projet. De toute évidence, les militaires ne tiennent pas à se mobiliser pour un film qui ne les présente pas sous leur meilleur jour."
Good Kill marque la troisième collaboration entre Ethan Hawke et le réalisateur-scénariste Andrew Niccol, aprèsBienvenue à Gattaca et Lord of War. Difficile à long terme de faire la différence entre réalité et virtualité pour les pilotes de drones. Comme nous l'a expliqué le réalisateur Andrew Niccol, certains jeunes pilotes qu'il a rencontrés durant ses recherches rentraient chez eux jouer à des jeux vidéo après avoir passé la journée à combattre les talibans derrière leur écran
Débuté fin 2013 au Maroc, le tournage de Good Kill s'est ensuite interrompu pour reprendre au Nouveau-Mexique en février 2014. Certaines prises de vue de Good Kill mettent en évidence des décors qui ont déjà été utilisés pour d'autres tournages. En effet, Ridley Scott avait fait construire pour les besoins de Kingdom of Heaven des fortifications à Ouarzazate, au Maroc. Le décor est resté intact après le départ de l'équipe de tournage en 2004, c'est pourquoi d'autres ont pu en profiter, comme l'équipe de la série Game of Thrones, pour la saison 4.
Le fait de mettre en évidence l'utilisation des drones dans l'armée n'était pas chose facile pour Andrew Niccol. Il fallait que les spectateurs comprennent l'enjeu et le mal-être du personnage d'Ethan Hawke qui "fait la guerre" à distance, en gardant son confort personnel. Le réalisateur explique que pour filmer les drones, il a choisi de placer le public au coeur de l'action : "Pour moi, la meilleure méthode lorsqu’on se trouve dans un espace aussi claustrophobique, et qu’on a soi-même le regard fixé sur le combo, c’est d’adopter le point de vue des personnages et de donner le sentiment de projeter ces derniers et le spectateur sur le théâtre des opérations. ».
Il existe réellement une base militaire comme celle montrée dans le film. La raison pour laquelle elle est basée près de Las Vegas est essentiellement pratique. Les montagnes environnantes offrent un terrain d’entrainement très ressemblant avec le climat et les paysages d’Afghan
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly