GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Green Book : Sur les routes du sud emprunte son titre à un guide de voyage intitulé The Negro Motorist Green-Book. Publié chaque année entre 1936 et 1966, il recensait les commerces et autres établissements qui acceptaient la clientèle noire. L'ouvrage était surnommé le "livre de Green", du nom de son auteur, Victor Hugo Green, un postier afro-américain de New York. Ne couvrant à l'origine que la région de New York, le livre s'est étendu à la majeure partie de l’Amérique du Nord, aux Caraïbes et aux Bermudes. Vendu dans des stations essence et par correspondance, le livre permettait aux voyageurs noirs de planifier leur trajet pour éviter tout harcèlement, toute arrestation et toute violence. L'abolition des lois ségrégationnistes Jim Crow en 1964 a rendu obsolète le "livre de Green", dont la publication s'arrêta en 1966. Son auteur, décédé en 1960, n'a pas connu la fin de la ségrégation.
Green Book : Sur les routes du sud est co-écrit par Nick Vallelonga, qui n'est autre que le fils aîné de Tony Lip, incarné à l'écran par Viggo Mortensen. Lip doit son surnom ("lèvre" en anglais) à sa gouaille, capable de convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Après avoir grandi dans le Bronx, il travaille pendant douze ans au Copacabana, une boîte de nuit fréquentée par les gros bonnets de la mafia et des célébrités telles que Frank Sinatra, Tony Bennett et Bobby Darin. Vallelonga le décrit comme "un personnage hors du commun, truculent et fantasque, à l’image de ceux de Damon Runyon. Lorsqu’il entrait dans une pièce, tout le monde le remarquait". Lip a d'ailleurs fait des apparitions dans Le Parrain, Raging Bull, Les Affranchis, Donnie Brasco et Les Soprano.
S'il se destinait à une carrière dans le classique, Don Shirley est malheureusement dissuadé à l'époque par les dirigeants de l'industrie du disque qui pensaient qu'il aurait du mal à se faire accepter auprès du public blanc. Mahershala Ali qui l'incarne à l'écran commente : "Il a intégré des inspirations classiques à ce qui était alors considéré comme la 'musique noire', ce qui est remarquable, mais je pense que c’est également quelque chose qui lui a causé beaucoup de peine".
Évoluant dans le milieu du cinéma (il est acteur, scénariste, producteur et réalisateur), Vallelonga a grandi avec l'histoire du périple de son père et Don Shirley et s'est dit que ça ferait un bon sujet de film : "Elle tient bien sûr une grande place dans la légende familiale, mais j’ai aussi toujours reconnu son importance, car c’est l’histoire d’une amitié improbable et transformatrice à tous points de vue entre deux personnes radicalement différentes. C’est le genre d’histoire dont nous avons plus que jamais besoin".
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La Critique de SevenArt
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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