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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Un des amis de Ronan Le Page était employé dans ce type d’établissement et lui avait raconté les agissements d’une gardienne qui entretenait des relations exécrables avec ses collègues. "Cette femme, qui avait été assistante sociale et avait atterri là à la suite d’une dépression, ne supportait pas ce nouveau travail et déclenchait des torrents d’hostilité autour d’elle. Je connaissais bien cette énergie négative pour l’avoir quelque fois éprouvée et cela m’a inspiré Sibylle, l’héroïne du film. Le lieu même du musée m’attirait : un lieu poétique, cinégénique, à l’abri du monde, mais qui peut être aussi très étouffant…", explique le cinéaste.
Je promets d'être sage a été tourné au Musée des Beaux Arts de Dijon. Ronan Le Page et son équipe ont dû obtenir des dizaines et des dizaines d’autorisations : pour installer des nacelles avec de grands projecteurs à l’extérieur du bâtiment qui permettent d’éclairer la salle des tombeaux ; pour faire stationner des camions de matériel dans la cour d’honneur durant les trois semaines qu’ont duré le tournage là bas ; pour veiller à ne rien casser. "Quelqu’un du musée était d’ailleurs présent en permanence pour surveiller que les mouvements de caméra ne viennent pas heurter les statues. La Conservatrice s’est montrée très compréhensive et cela a été un énorme travail pour la régie", se souvient le metteur en scène.
Je promets d'être sage est le premier long métrage réalisé par Ronan Le Page, après trois courts métrages. Il s'agit d'un projet né suite à un fort sentiment de frustration éprouvé par son metteur en scène, qui se rappelle : "Je venais de consacrer des années à un projet de long métrage qui avait fini par capoter et, comme Franck, le personnage principal, après des années à vivre sur le fil, j’étais au bord de renoncer à ma passion. J’avais, moi aussi, soif de normalité et de tranquillité. Écrire une comédie sur le sujet m’a paru salutaire."
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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