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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Lors de ses recherches, le réalisateur apprend par l’ambassade que, quatre fois par mois, des gens devaient être rapatriés après être venus à la rencontre de Coréennes, avec lesquelles ils n’ont jamais pu faire connaissance. "J’ai trouvé cette histoire et ce parcours captivants, car ils disent quelque chose de la possible et absurde virtualité vers laquelle peuvent conduire les réseaux sociaux. C’est la porte ouverte au fantasme, à la possibilité d’un amour trop idéalisé", raconte Lartigau.
Sous ses allures de comédie romantique, #Jesuislà est un récit initiatique sur un homme qui opère un retour à lui-même. Le personnage de Stéphane n'est pas malheureux, il est équilibré et ne cherche pas à changer de vie. Pourtant, il passe à côté de la sienne sans s'en rendre compte. "C’était ce qui m’intéressait", explique Éric Lartigau, "qu’il parte soudainement à la poursuite d’une allégorie rencontrée sur Instagram. Et c’est vertigineux, car il la met en scène. Ce fantasme est un déclencheur. Nous allons nous rendre rapidement compte que son but ultime n’était pas de rencontrer Soo. Je suis persuadé qu’il le sait inconsciemment : ce que Stéphane recherche, c’est lui-même !"
C'est le producteur Édouard Weil qui a raconté à Éric Lartigau un fait divers qui allait être à l'origine de #Jesuislà : un Suédois s'est rendu en Chine pour épouser une Chinoise rencontrée sur internet. Mais l'homme entame une grève de la faim lorsqu'il arrive sur place sans aucune nouvelle de sa future épouse. Il est rapatrié sanitaire une semaine plus tard.
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La Critique de SevenArt
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