SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le point de départ du Brio réside dans un scénario qui a été envoyé à Yvan Attal, une comédie suivant une jeune fille un peu "garçon manqué" dans sa cité, qui rappe, joue au foot et se retrouve par hasard à la faculté d’Assas pour faire des études de Droit... Le metteur en scène explique : "Il y avait un sujet qui m’intéressait. Non pas le garçon manqué, ni le foot et le rap en banlieue mais justement l’itinéraire d’une jeune femme qui refuse de rentrer dans ces cases pour avancer. Le film devenait pour moi, un peu moins « comédie » et d’ailleurs c’est une direction que je voulais prendre de manière générale en tant que metteur en scène. Les producteurs, Dimitri Rassam et Benjamin Elalouf, ont accepté de me suivre."
Yvan Attal qualifie Le Brio comme une "dramedy", à savoir un film dans lequel on rit principalement grâce aux dialogues mais qui est également aussi censé toucher et questionner les spectateurs. Il précise : "Sur le fond, je n’arrive pas à faire un film dans lequel il n’y pas de comédie, ça m’étouffe ! Peut-être qu’un jour je réaliserai un vrai drame pour que l’on me prenne au sérieux ! Plus sérieusement, justement, je dirais que Le Brio est un film à la fois politique, social mais aussi léger, drôle avec de l’émotion autour d’un personnage, une Française d’origine algérienne, victime de la manière dont on enferme aujourd’hui les gens dans des catégories ou des a priori, mais victime également d’elle-même et de son entourage…"
A noter qu'un documentaire sur le concours "Eloquentia", A voix haute - La force de la parole, est sorti en avril 2017. Le film est réalisé par Stéphane De Freitas et Ladj Ly et revient sur ce fameux concours de l’Université de Saint-Denis visant à élire "le meilleur orateur du 93".
Yvan Attal n'avait pas envie de mettre en scène la banlieue en axant sur la difficulté de vivre dans ces cités du fait que tout le monde les connait et l'équipe de tournage l'a elle-même ressentie en tournant sur place. Le cinéaste a plutôt voulu rester à distance de cela et montrer l’environnement du personnage de Neïla. "Elle prend le métro pour aller à la fac, c’est son quartier, sa tour, sa mère, sa grand-mère, ses potes mais le vrai sujet du film est ailleurs", note-t-il. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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