|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS ?
Frédéric Schoendoerffer a voulu faire ce film pour deux raisons : d'abord parce qu'il a été impressionné par l'organisation du go fast, technique pensée dans des banlieues françaises par de jeunes gens le plus souvent issus de l’immigration n'ayant pas suivi de longues études. Ensuite parce qu'il voulait faire un film en huis clos dans des voitures en filmant caméra embarquée pendant les 12 heures que dure le "go fast" (temps qu'il faut aux trafiquants pour remonter la drogue du sud de l'Espagne jusqu'à Paris). Le metteur en scène a cherché à raconter cela de l'intérieur, pour rendre compte de ce phénomène de la manière la plus réaliste possible.
Le film se centre plus précisément sur l'univers des « go-fast », ces transports de drogue roulant à très grande vitesse. D'autres films français s'étaient déjà centrés sur cette thématique, comme Go Fast porté par Roschdy Zem qui joue un policier chargé d'infiltrer ce dangereux milieux. De manière moins centrale mais tout de même, le « go-fast » était aussi abordé dans le récent Sous X de et avec Jean-Michel Correia, qui avait été second assistant réalisateur sur Un prophète, film carcéral culte où là aussi il y a une légère représentation de ce transport de drogue.
Le film a été tourné en Isère à 80%, pas par choix esthétique mais parce que c’est là qu’APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) a loué à l'équipe les autoroutes. Le tournage a d'ailleurs donné lieu à des perturbations sur les réseaux routiers français, puisqu'il a nécessité des coupures momentanées du trafic sur les autoroutes A49, A48, A51 et sur certaines routes départementales de l'agglomération grenobloise.
Frédéric Schoendoerffer a commencé par discuter avec des policiers qui arrêtaient les participants de go fast mais ce qu'ils lui racontaient ne l'intéressait pas par rapport au fait de vouloir angler le film de l'intérieur. C'est alors qu'il a pu rencontrer un homme de 30 ans, Yacine, qui vient de Creil et a fait une vingtaine de go fast et six ans de prison... Le réalisateur explique :
"Ce qui m’a frappé, c’est son intelligence, sa vivacité d’esprit, sa drôlerie… Ce qui a été important, c’est qu’il m’a raconté comment ils s’organisent, comment ils se parlent, quelles sont leurs préoccupations, quels sont leurs rêves. (...) Il est l’une des pierres fondatrices de cette histoire et je lui en serai toujours reconnaissant. Il a été présent à toutes les étapes, avant et pendant l’écriture du scénario, sur le tournage, au moment du montage. Sur le plateau, il était là pour conseiller les acteurs s’ils avaient des doutes ou des interrogations sur tel comportement, tel dialogue ou telle situation." |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly