SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
L’idée du film est née d’une envie assez ancienne de raconter l’histoire d’un homme obligé de cacher sa paternité pour trouver du travail. "A l’époque, j’étais moi-même père de deux enfants en bas âge et j’avais senti que ce pouvait être un ressort de comédie assez fort. J’imaginais cet homme en train d’extirper de sa poche un joujou de bébé en pleine réunion, de se mettre à fredonner machinalement une comptine…des situations très drôles… Et puis Denis Podalydès est devenu père à son tour et j’ai eu envie de reprendre cette idée avec lui. On a commencé à travailler ensemble, à improviser quelques scènes, et puis on a dévié vers une histoire qui ne nous correspondait plus. J’ai donc repris le scénario en me concentrant sur le monde de l’entreprise", confie Bruno Podalydès.
Dès les premières improvisations avec Denis Podalydès, Bruno savait déjà qu'ils tiendraient tous les deux des rôles importants. "Sous l’impulsion de mon producteur, on a même envisagé d’interpréter deux frères. Mais j’ai préféré qu’Alexandre et Arcimboldo se rencontrent au début du film, quitte à ce qu’ils nouent entre eux plus tard une amitié quasi fraternelle. De même, j’avais déjà en tête le trio qu’ils formeraient avec Sandrine Kiberlain. J’avais adoré jouer avec elle dans Comme un avion ; Sandrine a une intelligence des situations qui permet toutes les variations. J’étais sûr que le courant passerait entre nous trois."
Bruno Podalydès n'aime pas les répétitions. Il ne l'a fait que sur mon premier film. Par contre, il accorde beaucoup d’importance à la mise en place du matin ; un moment où tout est encore ouvert, où l’imprévu peut s’inviter. C’est à la fois la partie la plus difficile et la plus magique.
"Bien sûr, je ne découvre pas tout en arrivant sur le plateau. J’ai découpé la scène avec le chef opérateur, l’assistant et la scripte, je sais globalement comment je vais la filmer. Mais tout cela s’est fait sans les comédiens. Or, j’ai besoin de voir leur rapport entre eux et dans le décor : se sentent-ils mieux debout ou assis ? J’essaie de voir comment le dialogue nourrit les mouvements, je tends mes antennes pour entendre les réactions des uns et des autres. Le fait d’être dans le lieu, dans la lumière, dans l’instant, dans l’urgence de tourner nous libère. Souvent tout se débloque et semble évident."
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La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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