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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Pascal Bonitzer a eu l'idée de faire Les Envoûtés il y a longtemps. Il avait d'abord tenté d'adapter le roman de jeunesse de Witold Gombrowicz, intitulé en français "Les Envoûtés" (dont il a ensuite repris le titre pour son film), qui est centré sur une histoire à demi sérieuse de maison hantée. Il se rappelle : "L’échec très personnel de cette adaptation m’avait laissé un goût amer, mais n’avait pas dû me dégoûter de faire une nouvelle tentative. J’avais envie depuis longtemps de me confronter au genre fantastique, ce qui en France (seul grand pays de cinéma sans cinéma fantastique populaire), je le savais, est périlleux. La nouvelle de Henry James, « Comment tout arriva » (« The Way It Came ») ou « Les Amis des Amis » («The Friends Of The Friends »), selon les deux titres sous lesquels elle a été publiée, m’a fortement ému, sans que je puisse dire exactement pourquoi. Dès que je l’ai lue j’ai pensé en tirer un film, tout en sachant que c’était très difficile."
Pascal Bonitzer et son équipe ont tourné en novembre, en 25 jours, et on pu bénéficier, dans le décor qu'ils ont choisi (en altitude), de cette mer de nuages qui s’étendait dans la vallée et donnait cette atmosphère étrange au film.
Il se souvient : "C’est un peu le hasard des circonstances. A l’origine, on aurait dû tourner en été et dans les Pyrénées Orientales mais suite à plusieurs refus de financement, dont celui de la région Occitanie, le film a été décalé en automne et en Nouvelle-Aquitaine et on a pu tourner dans ce magnifique Pays basque où l’on nous prédisait de la pluie tous les jours et où l’on a eu une météo de rêve, tandis que la tempête se déchaînait partout ailleurs, notamment dans les Pyrénées Orientales..." |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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