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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le véritable Billy Hayes s’est amusé de la ressemblance étonnante entre John Hurt et le personnage de Max qu’il incarnait à l’écran, aussi bien au niveau de son apparence que dans son jeu d’acteur. Hurt s’est pour ainsi dire beaucoup impliqué dans son rôle de prisonnier, ne prenant plus de bains pendant la quasi-totalité du tournage (53 jours) et faisant fuir la plupart de l’équipe.
Avec Midnight Express, Oliver Stone obtient son premier Oscar en tant que scénariste et s’impose à Hollywood. Toutefois, le scénario est sévèrement critiqué en raison de la dramatisation jugée excessive de certains événements, et fait l’objet d’accusations de racisme. William Hayes lui-même n’approuve pas la manière dont est décrite sa vie en prison. Oliver Stone s’excusera en 2004 auprès de la Turquie, qui a censuré le film pendant près de 15 ans. Les polémiques n’ont cependant pas refroidi le réalisateur Alan Parker, qui collaborera de nouveau avec Stone pour son film Evita en 1996.
Midnight Express n’est autre qu’une histoire vraie : celle de William Hayes, arrêté en 1970 à l’aéroport d’Istanbul pour avoir tenté de dissimuler deux kilos de drogue avant son retour aux États-Unis. Après une première condamnation, les autorités turques décident d’en faire un exemple et ordonnent sa réclusion à perpétuité. Hayes parvient à s’échapper cinq ans plus tard ; il racontera dans son autobiographie les conditions incroyables de sa détention et de son évasion.
Midnight Express est en réalité une expression qui signifie « s’évader » dans le langage des prisonniers.
Du propre aveu d’Alan Parker, le tournage de Midnight Express est l’un des plus intenses et éprouvants qu’il ait connus, en raison de conditions de tournage très difficiles (rythme effréné, climat hostile, sujet violent…). Une scène a particulièrement marqué les esprits : celle où Hayes arrache la langue de l’un de ses compagnons de cellule. Horrifiée devant tant de violence, l’équipe a quitté le plateau pour laisser le réalisateur seul avec ses deux acteurs. Brad Davis devait ainsi transporter une langue de porc pour les besoins de cette scène.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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