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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Fin décembre 2019, le président de Pathé Jérôme Seydoux propose à Jean-Jacques Annaud de faire un film de montage d’archives à grand spectacle pour écrans larges (avec son immersif) sur l’incendie de Notre-Dame. Le metteur en scène se rappelle :
"Mon premier réflexe est de craindre qu’il n’existe pas suffisamment d’images variées pour construire un film de 90 minutes, mais j’écoute. Je repars avec une pochette de documentation, des articles en français et en anglais. Avant d’aller me coucher, j’y jette un œil."
"Je dévore le tout jusqu’au milieu de la nuit. Il était trop tard ou trop tôt pour appeler, mais ma décision était prise. Ce que j’y ai découvert était inimaginable. Une fascinante cascade de contretemps, d’obstacles, de dysfonctionnements. Du pur invraisemblable mais vrai."
"Avec par-dessus le marché tous les composants d’un scénario de fiction : dans le rôle-titre, une star internationale, Notre-Dame de Paris. Son adversaire : un démon redoutable et charismatique, le feu. Entre les deux, des jeunes gens humbles prêts à donner leur vie pour sauver des pierres."
Dans un premier temps, Jean-Jacques Annaud a décidé de se limiter aux faits en se lançant dans une chronologie des événements. Le cinéaste a eu un mal fou à obtenir les heures exactes du déroulé : en recoupant les différents témoignages dont il disposait, il a constaté que chacun donnait sa version de la première apparition de la fumée, des flammes et de l’arrivée des secours...
Jean-Jacques Annaud a commencé par tourner Notre-Dame brûle dans les cathédrales de Sens, Amiens et Bourges, ainsi qu'à la fameuse basilique de Saint-Denis. Les scènes de feu ont quant à elles été recréées dans les studios de la Cité du cinéma à Saint-Denis. Par ailleurs, une séquence a aussi été mise en boîte à la gare de Versailles-Château-Rive-Gauche.
Jean-Jacques Annaud et son équipe ont pu tourner quelques scènes à l’intérieur de Notre-Dame mais ils ont surtout dû reconstruire à l’identique une partie de la cathédrale en studio. Le réalisateur se rappelle : "Le bâtiment restait inaccessible par l’omniprésence du plomb et des risques d’effondrement... Mais de toute façon, il fallait noyer l’édifice dans la fumée, recouvrir le sol de cendres et de poussière, y faire chuter des tonnes de poutres enflammées, inonder le dallage."
"Nous avons reconstruit à l’identique. Nous avons enflammé nos décors avec des centaines de tuyères. Nous avons reconstruit en studio à l’échelle 1, une grande partie de la nef, les escaliers en colimaçon, les coursives extérieures et la charpente du transept Nord, et l’intérieur du colossal beffroi des cloches de la scène finale. Bref tous ces lieux emblématiques de Notre-Dame qui ont été au cœur de la catastrophe et qu’il fallait absolument montrer avant et pendant l’incendie."
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