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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
L'affaire judiciaire Raddad a défrayé la chronique au début des années 90 et a fait couler beaucoup d'encre depuis. Un bref rappel des faits : le 24 juin 1991, le corps de Ghislaine Marchal, une riche veuve, est retrouvé dans la chaufferie de sa villa en Alpes-Maritime. La femme, âgée de 65 ans, avait été sauvagement rouée de coups de couteau. Sur une porte de la cave avait été inscrite, avec du sang, la phrase "Omar m'a tuer". Un peu plus loin dans la pièce, une autre inscription, "Omar m'a t"... On suspecte immédiatement son jardinier, Omar de son prénom, Raddad de son nom de famille. Celui-ci est arrêté et placé à la prison de Grasse.
Pour mieux camper son personnage, Sami Bouajila, d'origine tunisienne, a perdu beaucoup de poids et a appris le marocain. Il a aussi travaillé l'accent très prononcé qu'Omar Raddad possédait au moment de l'affaire. Bouajila précise que l'élocution du personnage est essentielle pour comprendre son ingénuité.
Le scénario d'Omar m'a tuer met en scène un personnage fictif, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, librement inspiré de Jean-Marie Rouart. Joué par Denis Podalydès, Vaugrenard conserve de Rouart son tempérament parisien et son attitude de dandy. Les auteurs du film souhaitaient que ce protagoniste ne soit pas considéré comme un héros en quête de justice et de vérité. Vaugrenard est dévoré d'ambitions, et son objectif premier est de faire sensation avec un livre en forme de thriller haletant. Il lui a été adjoint une assistante afin de créer des situations de dialogue. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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