VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le film a été présenté en clôture du Festival de Cannes 2021.
OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire et la suite de OSS 117, Le Caire nid d'espions (2006) et OSS 117 : Rio ne répond plus (2009). Ce troisième opus consacré aux aventures de Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est par ailleurs le neuvième film dans lequel on retrouve ce personnage.
Michel Hazanavicius n'a pas rempilé à la mise en scène de ce troisième volet pour deux raisons : il était pris par Le Prince oublié et n'aimait pas le scénario.
Nicolas Bedos succède à Michel Hazanavicius à la réalisation de ce troisième volet consacré à l’agent secret français. Le cinéaste a accueilli ce projet comme « une bouffée d’oxygène, d’insouciance et d’exotisme, un exercice de mise-en-scène pure. » Il est cependant conscient d’être attendu au tournant : « Le 3 arrive chargé de l’arrogance du succès des deux précédents, comme écrasé par un plaisir rétrospectif, il ne bénéficie ni de la surprise du premier ni de l’amicale confirmation du second, il fait suspecter l’opération commerciale et la facilité. D’autre part, entre le 2 et le 3, la société a bien changée et le fossé s’est creusé entre ceux qui trouveront toujours qu’un tel film n’est pas suffisamment transgressif et ceux qui, au contraire, lui reprocheront de pratiquer un humour "offensant". »
Après Le Caire nid d’espions, inspiré du film Salonique, Nid d’espions (aussi connu sous le titre de Mademoiselle Docteur), et Rio ne répond plus, qui trouve son origine dans une BD d’Hergé (Le Manitoba ne répond plus), ce troisième volet s’intitule Alerte rouge en Afrique noire. Le scénariste Jean-François Halin a d’abord pensé à « Panique en Afrique » puis « OSS 117 voit rouge en Afrique » avant de trouver le titre définitif. Il raconte : « Le titre situe le contexte, annonce le parti pris. Parler d’« Afrique » – comme si tous les pays du continent étaient semblables – , c’est tellement méprisant que ça donne déjà une idée de ce qui anime les personnages. Le titre laisse aussi deviner qu’une affaire urgente va être confiée à OSS 117. Cette fois, sa mission consiste à aider un dictateur à éteindre la rébellion communiste qui menace son pouvoir et, par ricochet, les intérêts de la France. »
Le récit démarre en 1981, quelques mois avant les élections. Jean-François Halin précise : « L’influence de l’URSS s’est étendue jusqu’en Afrique. En France la phobie du communisme a atteint son point culminant. La perspective de l’arrivée au pouvoir de Mitterrand, avec l’entrée de communistes au gouvernement, en affole certains. Comme eux, Hubert imagine déjà les chars russes défilant sur les Champs-Élysées. » |
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