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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le projet initial de Seth MacFarlane était de réaliser une série d'animation. C'est en constatant les progrès et les avancées techniques en images de synthèse que l'idée de faire un film au cinéma lui est venue.
L'équipe revendique l’influence de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? dans le traitement des images. Par contre, comme le précise le réalisateur, "Nous ne voulions pas d'un film avec les acteurs d'un côté et les personnages animés de l'autre. Nous voulions un film peuplé d'individus dont l'un d'eux se trouve être un ours en peluche". Si les techniques utilisées s'apparentent au film de Robert Zemeckis, l'esprit se rapproche plus de La grande aventure des Muppets de Jim Henson où la grenouille Kermit travaille à la rédaction d'un journal avec Jack Warden.
Les ressorts comiques de l'intrigue reposent sur le fait que l'existence de Ted n'étonne plus personne. Le film ne s'attarde pas sur l'effet de surprise mais sur ce qu'il se passe ensuite. Après avoir étonné son entourage, que devient cet ours en peluche pas comme les autres ? L'histoire commence comme un conte, le vœu d'un petit garçon est réalisé, mais ce qui importe aux scénaristes c'est le passage à l'âge adulte.
Le film Ted a bien failli ne jamais être réalisé. En effet, Mark Wahlberg et Seth MacFarlane ont comme point commun d’avoir échappé à la catastrophe du 11 septembre 2001. L’acteur avait réservé sa place dans l'un des avions mais a décidé de se rendre à New York en voiture au dernier moment. Quant au réalisateur, il est arrivé avec dix minutes de retard à l’aéroport et n’a donc pas pu monter à bord. Resté sur place, il a alors vu son avion en train de heurter l'une des tours du World Trade Center. Ce concours de circonstances est d'ailleurs mentionné dans le film, lorsque dans une scène, l’ours en peluche fait allusion au 11 septembre.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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