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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
The Deep House repose sur l’aspect à la fois réconfortant (car renvoyant au liquide amniotique) et onirique de l’eau mais aussi dangereux et anxiogène. Julien Maury explique : « C’est un élément assez peu exploité au cinéma : les films qui se passent sous l’eau ne sont pas nombreux et ceux qui existent sont souvent réalisés en images de synthèse car c’est très difficile de tourner sous l’eau. »
The Deep House devait à l’origine se dérouler intégralement sous l’eau, sans scène sur la terre ferme et sans dialogue (les personnages devaient communiquer en langue des signes). Mais les réalisateurs se sont rendus compte que ce film au concept radical était trop extrême : « il fallait faire des concessions, parfaitement compréhensibles. C’est à partir de là qu’on a commencé à développer les personnages. Et comment justifier qu’ils soient bardés de caméras et suivis par un drone ? En faisant d’eux des youtubeurs passionnés d’urbex qui filment tout. »
Tourner sous l’eau n’a évidemment pas été de tout repos pour l’équipe du film. Il a d’abord fallu trouver une nouvelle méthodologie pour diriger les acteurs qui se trouvaient sous l’eau tandis que les réalisateurs étaient à distance à la surface. Ces derniers communiquaient avec l’équipe grâce à des haut-parleurs sous-marins et à travers les casques pour les acteurs.
L’équipe s’est installée dans un bassin de tournage d’une profondeur de 9 mètres situé dans le studio de Lites, près de Bruxelles. Doté d’un fond amovible (une grille qui pouvait remonter à la surface), il permettait d’achever les éléments de décor sur place et de les patiner, avant de les déposer sur la grille et de les descendre dans la fosse. Les réalisateurs, eux, étaient hors de l’eau et avaient les retours vidéo en temps réel des images filmées par toutes les caméras : celle du drone, celles des casques de plongée et la caméra manuelle du personnage de Ben.
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