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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
On retrouve, comme dans les précédents films de Mohamed Hamidi, le thème de la confrontation. Après le Maghreb et la France dans La Vache, les banlieusards et les bobos dans Jusqu'ici tout va bien, aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes. "Plus que de confrontation, je parlerais plutôt de réconciliation. Même si c’est inconscient, je suis toujours intéressé par les oppositions entre les gens et par l’idée d’altérité. En fait, j’essaie de faire tomber les frontières entre des personnes qui ne communiquent pas ou peu et, à travers mes histoires, de leur donner l’occasion de se rencontrer, de se confronter et de passer du temps ensemble. Finalement, mes films tournent toujours autour du thème du rapprochement", analyse le cinéaste.
À part Sabrina Ouazani qui avait une expérience dans le domaine, aucune des autres comédiennes n’avait tapé dans un ballon ! C’est Aurélie Meynard, une ancienne joueuse de l’équipe de France, qui les a entrainées. Elle a d’abord testé toutes les actrices, une par une, sur de vrais terrains de foot. Ensuite, elle leur a proposé un entraînement physique adapté à chacune : course, renforcement musculaire, assouplissements, etc. Puis elle est passée à l’apprentissage technique en leur donnant un certain nombre d’exercices ciblés : comment tenir un ballon et travailler la posture, tirer… Et tout cela a duré plusieurs mois.
Dans la réalité, contrairement à ce qu'il se passe dans le film, les matchs mixtes officiels sont possibles jusqu’à l’âge de 15 ans. Malgré cela, il y a de plus en plus de matchs amicaux et de tournois mixtes organisés. En revanche, pour tous les championnats officiels, la mixité n’est pas acceptée pour les adultes. Mais aujourd’hui elle se pratique aussi de plus en plus.
Mohamed Hamidi, réalisateur de La Vache et Jusqu'ici tout va bien, a eu l'idée d'Une belle équipe quand il a réalisé que tous ses héros étaient toujours des hommes. "Je me suis dit qu’il était vraiment temps d’écrire une histoire avec des héroïnes. Et comme le foot reste quand même un bel exemple de bastion masculin, j’ai trouvé intéressant d’inverser les valeurs et le pouvoir dans ce domaine."
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La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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